Tête de mouton de race INRA 401. Race obtenue par croisement d'animaux Romanov et Berrichon de Cher. Adaptée à tous type les systèmes et tous les types de production

Parasitisme : pour une lutte intégrant différents moyens

Une stratégie associant la sélection d’animaux résistants aux strongles avec d’autres méthodes de contrôle et notamment les traitements anthelminthiques

Tête de mouton de race INRA 401. Race obtenue par croisement d'animaux Romanov et Berrichon de Cher. Adaptée à tous type les systèmes et tous les types de production
© INRAE, NICOLAS Bertrand

Une lutte intégrée contre les strongles du tube digestif sera le moyen le plus efficace pour contrôler ce parasitisme, en limitant l’utilisation des anthelminthiques. En complément des traitements avec ces médicaments, encore indispensables, et d’autres moyens de contrôle comme la gestion des pâturages, la sélection génétique d’ovins résistants aux parasites est envisageable. En effet, une expérience de grande envergure sur des ovins allaitants a abouti à résultats prometteurs. Il reste à vérifier certains points, notamment la faisabilité de cette sélection dans d’autres races. Il faudra aussi mesurer ses conséquences sur la sensibilité des animaux à d’autres agents pathogènes ou à une éventuelle adaptation des parasites.

Plusieurs organismes de sélection ont déjà exprimé leur intérêt pour cette recherche à des unités mixtes de technologie associant notamment l’Institut de l’élevage et l’Inra.